ÉCOLOGIE & ÉCONOMIE

    Le carburant E85, appelé aussi bioéthanol ou super éthanol est issu des déchets végétaux, plantes contenant du sucre ou de l'amidon qui seront transformés pour donner de l'éthanol. Il est alors mélangé à l'essence. Le carburant E85 contient 85% d'éthanol et 15% d'essence.

    En outre, la combustion du bioéthanol réduit de 75% l'émission de gaz à effet de serre et contribue donc à diminuer le réchauffement climatique. Des mesures réalisées par un laboratoire indépendant, lors d'un test RDE (Real Drive Emissions), ont enregistré une réduction des émissions de particules de 90 % et des NOx de 30 %.

    Au rythme des récoltes et de la photosynthèse, le bioéthanol est à ce jour la seule énergie renouvelable immédiatement disponible pour remplacer partiellement l’essence et participer activement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les transports. Elle est la principale contribution à l’atteinte de l’objectif de 10% d’énergie renouvelable dans les transports fixée par la directive européenne énergies renouvelables à l’horizon 2020.

    La capacité de production totale française d’éthanol est de 23 millions d’hectolitres : en 2016, 11 millions d’hectolitres de bioéthanol ont été produits en France et 8,1 millions d’hectolitres ont été utilisés sur le marché intérieur, cela représente 1/5 de la production européenne de bioéthanol.
Il faut savoir que 100 % de l’éthanol consommé en France est produit en France. C’est donc une question franco-française qui n’a rien à voir avec la production de biocarburants des USA ou du Brésil par exemple.
Les polémiques dans ce sens ne sont donc pas fondées et il faut également retenir que la filière bio-raffinerie représente plus de 9000 emplois en France.

    Une dizaine d’études ont été réalisées sur le sujet depuis 2005 ! Même en adoptant le mode de calcul le moins favorable à l’éthanol, son bilan carbone, du puits à la roue, c’est-à-dire en tenant compte de la fabrication du carburant et de son utilisation dans un véhicule, se révèle plus favorable que celui des produits pétroliers.
En 2016, la production mondiale était d’environ 1 milliard d’hectolitres : il est produit aux Etats-Unis avec 51 % de la production mondiale, 24% pour le Brésil, 8% pour la Chine et enfin 6% pour l’Union Européenne.

LA PALME DES AUGMENTATIONS

revient aux carburants. Le litre de SP 95 a augmenté de 5,6 % et celui de gazole de 11,4 %, dont l'automobiliste fait les frais à chaque passage à la pompe. L'essence subit une taxation de 182 % et le diesel de 157 %,

LES TAXES SUR LE DIESEL ET L’ESSENCE N’ONT PAS FINI D’AUGMENTER

La ministre des Transports vient de le confirmer : le poids des taxes dans le budget carburant des ménages va suivre une pente ascendante. une hausse des taxes de 7 centimes sur le diesel et 4 centimes sur l’essence est prévu pour 2019.

LES TAXES

A la remontée des prix du pétrole s’ajoute, à la pompe, des taxes qui ne vont cesser d’alourdir la facture pour les automobilistes. D’ici à 2022, leur augmentation va être vertigineuse, tant pour les consommateurs d’essence que de diesel.
L’automobile représente le troisième poste de dépenses dans le budget des ménages en France, soit plus de 12%. Alors que le budget de l’automobiliste a augmenté de 0,14€ à 0,20€ le litre de carburant en 2018, le bioéthanol représente une alternative économique et écologique immédiatement disponible.